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Sénatoriales : Aubry accusée de «placer ses proches»


Le sénateur PS sortant du Nord, Bernard Frimat, qui n'a pas obtenu l'investiture pour les prochaines sénatoriales, met vivement en cause Martine Aubry, l'accusant de "placer ses proches", dans un entretien mercredi

"Le choix a été fait de mettre des gens beaucoup plus proche de la première secrétaire. C'est elle qui a fait la liste. La décision de m'éliminer du Sénat est une décision personnelle de la première secrétaire. Le reste, c'est de l'habillage", déclare le sénateur, également vice-président du Sénat. "Ce n'a pas été un modèle de courtoisie. C'est difficilement compatible avec quelqu'un qui prône des valeurs de respect", dit-il.
Il estime que le choix de l'ancien ministre et député-maire de Dunkerque Michel Delebarre comme tête de liste du Nord relève d'"une conception du renouvellement et du non-cumul particulière". Il critique la désignation d'une proche de Martine Aubry, Audrey Linkenheld, adjointe au logement à la mairie de Lille, à la deuxième place estimant que "d'autres candidates auraient été plus attractives".
"Le PS, sous l'impulsion de Martine Aubry, a constitué des listes où le premier souci n'est pas de constituer la meilleure liste pour faire gagner le Sénat, mais de placer un maximum de ses proches", affirme-t-il. Il reproche également à Mme Aubry de ne pas avoir constitué les liste en "liaison étroite" avec le groupe PS du Sénat. "Quand on regarde ailleurs, il y a aussi un forcing pour imposer tel ou tel candidat", dit-il.
Pour lui, "c'est dans le champ des possibles que le Sénat passe à gauche, mais si les listes avaient été meilleures, cela serait moins difficile". La moitié des sièges du Sénat sera renouvelable en septembre 2011 dans 45 départements dont le Nord qui compte 9 sénateurs (3 UMP, 2 non inscrits, 4 PS et 2 CRC-SPG (Communistes et parti de gauche). Le conseil national du PS a validé samedi la grande partie des listes.
(source AFP)