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Profanations d'Hénin-Beaumont : piste «psychiatrique»


Deux hommes soupçonnés d'être impliqués dans la profanation d'une quinzaine de tombes au cimetière municipal d'Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais) ont été interpellés lundi, a-t-on appris mardi de source judiciaire. Le suspect principal, un homme d'une trentaine d'années, a été interpellé peu de temps après la découverte des profanations lundi. 

Le second a été appréhendé sur indication du premier, mais il aurait apparemment joué un rôle mineur dans les faits, a-t-on indiqué de même source. "Il s'agirait apparemment d'un acte isolé et individuel. Les suspects n'ont revendiqué aucune appartenance à un quelconque groupuscule", a ajouté cette source. L'enquête s'oriente vers une "piste psychiatrique" concernant le suspect principal et des expertises sont actuellement en cours, a-t-elle précisé.

Il est également "possible que les suspects aient agi sous l'effet de stupéfiants" et là-aussi des analyses sont menées. Dans la nuit de samedi à dimanche, une quinzaine de tombes du cimetière municipal d'Hénin-Beaumont ont été dégradées. Aucune inscription n'a toutefois été relevée. La sous-préfecture de Lens avait estimé lundi que ces actes relevaient apparemment "du vandalisme" et que les tombes dégradées semblaient avoir été choisies au hasard.

Le ministre de l'Intérieur et des Cultes, Brice Hortefeux, avait exprimé dans un communiqué sa "grande émotion" et sa "profonde tristesse", après avoir appris ces "actes indignes", assurant que "les coupables ne resteront pas impunis"

(AFP)