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Pimkie : la direction propose, l'intersyndicale explose


ÉCO-TERRE - Actualisé - La direction de Pimkie a proposé cette nuit une prime de 20.000 euros par salarié licencié, et 1.000 euros par année d'ancienneté. Les grévistes demandaient près de deux fois plus pour les 175 salariés menacés. Deux syndicats élus sur trois ont . 

Les salariés tranchent à l'assemblée générale, ce matin (Ils ont voté la ndlr). En attendant, sur les piquets de grève, à Neuville-en-Ferrain, et Wasquehal, les palettes continue de brûler.

La CFDT et FO (1) ont signé un communiqué commun, ce matin, pour annoncer qu'elles acceptent le deal de la direction, en attendant le vote de l'assemblée générale : «une négociation est toujours le résultat d'un compromis». La CGT, elle, refuse. «Ce matin, on a vu des salariées en pleurs sur les piquets de grève. Il y a un sentiment de trahison, une grosse déception», indique Valérie Pringuez, déléguée CGT, «j'ai l'espérance que ces délégués vont écouter les salariés ce matin».

Nabyl Denfer, à la CFDT, reconnaît que les salariés «méritaient plus», mais se veut «réaliste. Les salariés sont fatigués, perdus : il fallait trouver une solution et rentrer la tête haute». Il ajoute que s'il est accepté, cet accord sera «inédit dans le groupe Mulliez», pour des non-cadres.

Les grévistes réclamaient 35.000 euros par salarié licencié, et une prime de 2.400 euros chacun par année d'ancienneté, plus le paiement des jours de grève. Dans un communiqué diffusé hier soir, Eric Vandendriessche, patron de Pimkie, avait trouvé ses demandes «inacceptables». Débat et vote des grévistes ce matin, à partir de 11h.

H.S.

(1) La CFTC et la CGC, qui ne comptent pas d'élus au Comité d'établissement, sont aussi signataires.

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(14h)