LICENCIEMENTS - Ils reprennent le travail cet après midi, en échange d'une prime de 3000 euros. Mais après plus de deux semaines de piquet de grève et de bloquage, les salariés de Faurecia, savent que
La prime de 3000 euros est versée en plusieurs fois, indique Parick Bonningue, délégué CGT, «1500 euros dans les 48 heures, 500 huit jours après, et le reste à la fin des négos», c'est à dire les discussions sur les conditions de départ et les indemnités des 179 salariés sur les 508 que compte l'usine, pour lesquelles aucune solution n'est trouvée. Les 329 restants sont reclassés sur les sites voisins de Marles-les-Mines et Hénin-Beaumont. «Reclassés, c'est un grand mot», soupire le syndicaliste. «On sait très bien que Marles-les-Mines et Hénin-Beaumont sont en sureffectif, et que ça ne va pas durer».
En plus des 3000 euros, les syndicats ont obtenu que les salariés bloqueurs ne seront pas pas poursuivis, et un droit de regard sur les camions qui quittent l'usine. «On va filtrer, pour être sûr que les moules ou du matériel qui pourrait servir à Marles-les-Mines, Hénin-Beaumont, ou ailleurs, ne quitte pas l'entreprise». L'état d'esprit, à la reprise du travail? Patrick Bonningue : «ça sera peut-être un peu chaud, au début, mais ça devrait aller».
Dans un communiqué, la préfecture du Pas-de-Calais a indiqué que les stocks de pièces avaient pu partir vers les usines d'assemblage vers 17h.
H.S.
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