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Cassez «accepte le transfèrement», dit son père


Florence Cassez, la Française de 34 ans condamnée en appel à soixante ans de prison au Mexique pour enlèvements, va demander son transfèrement en France pour y purger une peine réduite à 20 ans de prison, a indiqué lundi son père Bernard Cassez. Cela veut dire accepter d'être reconnue coupable, elle qui a toujours crié son innocence.

«Florence a pris la décision d'accepter le transfèrement» et de renoncer à se pourvoir en cassation, a déclaré M. Cassez, espérant avoir bientôt des nouvelles du président de la République Nicolas Sarkozy qui devait rencontrer lundi au Mexique le président Felipe Calderon pour évoquer notamment le
dossier. Le président mexicain avait lui-même émis l'hypothèse d'un transfèrement, évoquant mercredi la «possibilité» d'un rapatriement en France de la détenue. En cas de retour en France, la peine de la jeune femme serait réduite à 20 ans de réclusion pour s'aligner sur le code pénal français concernant ce type de crime.

«Mais le meilleur des cas serait que le président Calderon la gracie, c'est ce qu'on souhaite puisqu'elle a toujours crié son innocence. Elle voudrait sortir de ce pays blanchie. Cela paraît difficile, mais on va toujours espérer. Après, s'il y a transfèrement en France, le président de la République a lui aussi le droit de grâce», suggère le père de Florence Cassez qui ajoute avoir «une entière confiance» en Nicolas Sarkozy. «Florence est très inquiète. n'est pas très positive à son sujet, ça lui fait peur et à nous aussi. Il y a heureusement quelques journaux qui ont un avis un peu plus favorable et reconnaissent les erreurs du procès. J'attends à tout moment un coup de fil qui viendra soit d'une personne qui accompagne le président ou même pourquoi pas du président lui-même».

Florence Cassez a été condamnée à 96 ans de prison en première instance puis en appel à 60 ans de prison pour participation à des enlèvements. Interpellée en décembre 2005 dans une ferme où son ex-fiancé mexicain, Israel Vallarta a avoué avoir séquestré plusieurs personnes, elle a toujours affirmé ignorer les activités de son compagnon.

Avec AFP

De Libération à Mexico : (5/3/2009)

Et de Libé Lille : (6/5/2008), (8/5/2008), (23/5/2008)