Comparateur de rachat de crédit

A Calais, un homme arrêté pour le viol de l'étudiante canadienne


MIGRANTS - Un homme de vingt ans, se disant Pakistanais et détenu à Dunkerque (Nord) pour rébellion, est suspecté d'avoir violé une étudiante canadienne fin août à Calais, après avoir été confondu par son ADN retrouvé sur des vêtements de la victime, a-t-on appris mardi de source policière. Le suspect pourrait être un passeur. Il devrait être entendu prochainement par les enquêteurs dans le cadre de l'information ouverte à Boulogne-sur-Mer pour viol.
   

"Son ADN avait été prélevé dans le cadre d'une procédure pour des faits de rébellion quelques jours après le viol. On a interrogé de nombreux migrants du secteur et l'un d'eux a fait des déclarations qui nous ont permis de dire que le violeur pouvait être celui qui a commis la rébellion", a précisé la même source, confirmant une information du site Lepoint.fr.
    "Son comportement lors de la rébellion et aussi sa ressemblance physique avec la description que nous en avait faite la victime, nous avait conduits à faire rentrer son ADN dans le fichier. A la suite du témoignage du migrant mi-octobre on a fait accélérer le processus de recherche génétique", a-t-on ajouté.
    L'agression s'est produite le 26 août vers 19H30 dans "la jungle", un petit bois au coeur de la zone industrielle des Dunes, près du port de ferries de Calais, où les clandestins construisent des abris de fortune en attendant de passer en Grande-Bretagne.
    La jeune femme, une Canadienne d'une trentaine d'années étudiant le journalisme à Londres, a été violée par un homme qui faisait partie d'un groupe de migrants qu'elle photographiait.  Sous le prétexte de lui "montrer autre chose" pour son reportage, il l'avait éloignée du groupe pour l'emmener dans une cabane où il l'avait violée et frappée au visage. L'agression, qui a duré environ une demi-heure, a pris fin lorsqu'un migrant s'était approché de la cabane.
Avec AFP