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Coulogne : les analyses n'ont rien donné


SOCIÉTÉ - «Pas de traces massives de produits médicamenteux» qui pourraient expliquer le présumé suicide de la famille Demesteer, quatre adultes, père, mère, fils et fille, retrouvés pendus à Coulogne, près de Calais, fin septembre, indique lundi 29 octobre le procureur de la République de Boulogne-sur-mer, Gérald Lesigne.

Il souligne que les analyses toxicologiques, parvenues en fin de semaine dernière au juge s'instruction ne révèlent pas de présence d'«un produit qu'on aurait pris pour chercher à s'étourdir». Pas d'explication non plus «sur le plan financier ou sentimental, ressorts possibles pour ce type de comportement» ajoute le magistrat.

Les parents étaient retraités, le fils était chômeur depuis la faillite de son entreprise, la fille était femme de ménage au supermarché Carrefour voisin. Malgré cela, les enquêteurs estiment que la famille n'avait pas de problème d'argent. Dans une lettre où ils demandaient par ailleurs à ce qu'on prenne soin de leur petit chien, ils avaient laissé une seule explication à leur geste, une phrase : «On a trop déconné».

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