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Emplois fictifs : Mauroy fait appel au civil


Pierre Mauroy a fait appel du volet civil de sa condamnation pour "abus de confiance" dans une affaire d'emploi fictif à la communauté urbaine de Lille (CUDL) en 1992, mais pas du volet pénal qui sera amnistié, a annoncé jeudi l'avocat de .

"J'ai régularisé appel des seules dispositions civiles, au motif que les dispositions pénales sont amnistiées. Par suite, il n'y avait pas lieu de persister dans la contestation, dans la mesure où une peine amnistiée ne peut être évoquée", a indiqué à l'AFP Me Jacky Durand, avocat de l'ancien président de la CUDL.

Lyne Cohen-Solal, actuelle adjointe PS à la mairie de Paris, et l'ancien directeur de cabinet de M. Mauroy à la CUDL, Bernard Masset, également condamnés dans cette affaire, font aussi appel au civil.

Pierre Mauroy, 82 ans, actuellement sénateur socialiste du Nord, était soupçonné d'avoir fait profiter Lyne Cohen-Solal d'un emploi de complaisance au poste d'attachée de presse à la communauté urbaine de Lille (CUDL, devenue LMCU) alors qu'elle était aussi rédactrice en chef de l'hebdomadaire socialiste Vendredi.

M. Mauroy et Mme Cohen-Solal avaient été condamnés vendredi par le tribunal de Lille chacun à 20.000 euros d'amende avec sursis et M. Masset à 10.000 euros d'amende avec sursis pour "complicité".

Ces condamnations avaient conclu une procédure fleuve engagée en juin 2000 par Eric Darques, ancien élu d'opposition de l'agglomération lilloise, qui s'était posé au procès en héraut de la lutte contre la prévarication.

Au civil, le tribunal avait fait droit aux demandes de M. Darques d'indemniser la communauté urbaine à hauteur de 19.654 euros, somme dont les prévenus devaient s'acquitter solidairement. Le tribunal les a en outre condamnés à verser 5.000 euros de frais de justice au requérant.

(AFP)

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