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Calais : la police arrive, l'Egyptien saute dans le vide


SOCIÉTÉ - C’était ce matin, vers 10h. Descente de police dans le squat «des Africains», rue Descartes à Calais, où dorment d’habitude une centaine de personnes. Quand la police est arrivée, un homme a sauté du toit, à quatre mètres de hauteur. Selon un témoignage, il est égyptien. Les Sapeurs-Pompiers de Calais, l'ont transporté à l’hôpital, il est conscient, et.

Scène de harcèlement ordinaire. D’habitude, à cette heure là, beaucoup dorment, épuisés d’une nuit à tenter le passage en Angleterre, dans, ou sous les camions du port. La police, ça veut dire le réveil en sursaut, les gaz lacrymogènes souvent, certains policiers qui courent en hurlant, le risque de passer la journée au poste, les  six kilomètres à pied, pour revenir de Coquelles, mais surtout la prise d’empreintes digitales, et le risque d'être expulsé, d'ici, où une fois arrivé en Angleterre.

Une humanitaire s'émeut : "Est-ce que ça a lieu d'être ce genre de pratiques? Dans un lieu confiné comme celui là, on met en danger les gens, en créant des scènes de panique. Ils sautent par les fenêtres, ils grimpent sur les toits. D'accord, ils sont dans un squat, mais ce ne sont pas des dealers."

Sur les descentes de polices, le jeune Babak, Iranien, racontait il y a deux ans (