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Pimkie: les grévistes votent la reprise


Les salariés de Pimkie, en grève sur deux sites du Nord depuis le 19 décembre au sujet d'un plan social, ont obtenu une indemnité supra-légale d'au moins 20.000 euros par personne, au terme d'un accord avec la direction annoncé mercredi. Ils ont choisi de reprendre le travail.

L'intersyndicale CFDT-FO (majoritaire), ainsi que la CGC et la CFTC ont signé. Les salariés de l'enseigne de prêt-à-porter, réunis en assemblée générale à la mi-journée, ont approuvé la reprise du travail à une large majorité (67 voix pour, 38 voix contre, 4 abstentions, selon la CGT).

La CGT, qui avait d'abord annoncé qu'elle se ralliait à l'accord "la mort dans l'âme", veut se donner à présent le temps de "faire le tour de chaque salarié" avant de signer ou non, l'accord, indique Valérie Pringuez, déléguée. Elle signale que les grévistes qu'elle a rencontrés déplorent que seuls quatre des 19 jours de grève pris en charge. Pour les 15 jours qui restent, le manque à gagner serait en moyenne de "60 euros par jour", selon elle.

L'accord prévoit une indemnité supra-légale de 20.000 euros et 1.000 euros par année d'ancienneté pour chaque salarié. La direction de l'entreprise avait proposé initialement une indemnité de 10.000 euros, plus 550 par année d'ancienneté. Les salariés réclamaient 35.000 et 2.400.

Selon un communiqué de la direction, l'accord prévoit la "reprise immédiate du travail dans les dépôts de Neuville-en-Ferrain et Wasquehal".

Le plan social, qui porte sur 175 suppressions d'emploi, comportera également un congé de reclassement d'une durée de 6 à 8 mois selon l'âge des salariés, 4.000 euros de budget de formation, et 10.000 euros d'aide pour tout projet de création d'entreprise. Selon le projet de réorganisation présenté au mois de mai en comité central d'entreprise, 138 postes doivent être supprimés dans deux entrepôts de l'enseigne de prêt-à-porter féminin et 52 au siège de l'enseigne, à Wasquehal et Neuville-en-Ferrain (Nord), à compter du 24 février. La direction justifie les suppressions de postes par ce qu'elle appelle l'"érosion de ses bénéfices" sous l'effet d'une concurrence accrue.

LibéLille.fr  (Avec AFP)

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