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La synagogue de Lille «dégradée»


SOCIÉTÉ - Actualisé le 15/01 - Deux croix gammées, et un vitrail cassé à la synagogue de Lille découverts aujourd'hui. Sur le mur, trois lettres taguées : ZOG, probablement pour «Zionist occupation governement». La maire de Lille, Martine Aubry,  dit sa «consternation» pour cette «dégradation». Elle indique que la ville se portera partie civile aux côtés de la communauté juive.

La maire indique qu'elle «condamne ces actes intolérables avec la plus grande fermeté». «Quel que soit le contexte international, on ne construit pas la paix avec des actes de haine et en l’occurrence d’antisémitisme. Quelles que soient les opinions de chacun, le conflit au Proche Orient ne doit pas être instrumentalisé.»

Lors de la cérémonie des voeux à la presse le 10 janvier, la maire de Lille avait appelé à un cessez-le-feu à Gaza, et à des forces d'interpositions internationales sur place. Elle avait s'était dit «inquiète» des risques d'opposition entre «communautés». «Nous ne pouvons pas accepter que certaons instrumentalisent le conflit pour des raisons religieuses ou communautaristes.»

En fin d'après-midi, Gérard Minet, pour la Ligue des Droits de l’Homme du Nord a réagi à son tour dans un communiqué pour dénoncer «avec la plus grande fermeté les tags antisémites» sur la synagogue de Lille, un acte qu'il considère «inqualifiable». «Le conflit actuel à Gaza ne peut être le prétexte ni à des expressions haineuses, ni au transfert dans notre région d’un conflit dramatique opposant Israeliens et Palestiniens». Il a rappellé l'«opposition viscerale» de la LDH «à toute forme de racisme et d’antisémitisme».

H.S.

APPEL INTER-RELIGIEUX - Les responsables juifs, musulmans et chrétiens de Lille ont  appelé jeudi 15 janvier à la paix au Proche-Orient. Au Palais Rihour, l'archevêque de Lille, Laurent Ulrich, Amar Lasfar, président du Conseil régional du culte musulman et Jean-Claude Komar, président de la communauté juive de Lille, ont lu des extraits de la Bible, du Coran et de la Torah, avant de se recueillir. Amar Lasfar et Jean-Claude Komar ont ensuite lu une déclaration commune.  «Nous, représentants des confessions religieuses de notre région - catholique, orthodoxe, protestante, juive et musulmane - nous sommes rassemblés  (...) pour nous unir dans un même temps de prière pour la paix entre les peuples du Proche-Orient», ont-ils déclaré.  «Nous condamnons tous les actes racistes et antisémites qui ne font qu'exacerber les tensions dans notre pays. Nous tenons à rappeler les relations d'amitié déjà anciennes que nous avons nouées».

AFP

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