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PS : Aubry candidate «à gagner le congrès»


POLITIQUE - Martine Aubry est «candidate à gagner le congrès» du PS à la mi-novembre «et à être ensuite première secrétaire», a déclaré jeudi Laurence Rossignol, sa porte-parole.

«Martine Aubry est candidate à faire le rassemblement autour de sa motion», a ajouté Laurence Rossignol, première vice-présidente de la région Picardie.

Martine Aubry avait elle-même déclaré mardi: «je me présente pour gagner». La porte-parole entendait ainsi répondre aux déclarations répétées de Bertrand Delanoë, pour qui seuls lui-même et Benoît Hamon sont «clairs» à l'égard des militants, pour avoir annoncé publiquement qu'ils sont candidats à la succession de François Hollande.

Et l'espoir exprimé dimanche par le maire de Paris que sa motion fasse "50%" lors du vote des militants?
«D'abord, ce n'est pas un bon usage de la démocratie, ensuite c'est un vrai coup de bluff, une véritable opération d'intoxication, le recours à la méthode Coué», a-t-elle affirmé. «Quand on tourne dans les fédérations, on ne voit pas comment Bertrand Delanoë peut annoncer un score de 50%». La porte parole estime que les militants parisiens «ne sont pas venus en masse écouter leur leader», lors d'une assemblée générale mardi. Plusieurs organes de presse ont parlé d'environ 700 militants présents. Selon la fédération de Paris, il y en avait plus du double.

Réagissant d'autre part aux propos de Julien Dray, pour qui il faut veiller à ne pas «déconnecter» le congrès de la crise financière d'autant que les motions du congrès de Reims «ont été écrites pour la plupart avant», la porte-parole de Martine Aubry a jugé que ce n'était «qu'à moitié vrai». «C'est un peu vrai pour la sienne, celle de Ségolène Royal, c'est vrai pour Bertrand Delanoë et ceux qui sont entrés dans ce congrès à côté du contexte, en se ralliant plus ou moins au libéralisme».

Mais, «ce n'est pas vrai pour la motion de Martine Aubry, ni pour celle de Benoît Hamon d'ailleurs». «Quand on met en avant dans notre motion le réarmement politique par la puissance publique, on est dans la réponse à la crise».

Avec AFP