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Dany Boon : «c'est qu'il fait biau», à Lille


FÊTE - C'est duuur, chauffer une grand-place. Pourtant, elle y met de l'entrain, et même quelques biloute, la demoiselle qui s'y colle. Faut dire que dans le genre idiot, la «boîte à hein» mérite la palme. OK, c'est la fête à Dany Boon, organisé par le journal régional La Voix du Nord, OK, avec plus de 20 millions d'entrées, Bienvenue chez les Ch'tis fait aussi fort que Titanic, mais de là à pousser en choeur un heiiiinnnn long et stupide dès que la dame retourne la dite boîte... la foule, moins compacte que prévu, 8 000 personnes tout de même, préfère manger ses frites. FÊTE - C'est duuur, chauffer une grand-place. Pourtant, elle y met de l'entrain, et même quelques biloute, la demoiselle qui s'y colle. Faut dire que dans le genre idiot, la «boîte à hein» mérite la palme. OK, c'est la fête à Dany Boon, organisé par le journal régional La Voix du Nord, OK, avec plus de 20 millions d'entrées, Bienvenue chez les Ch'tis fait aussi fort que Titanic, mais de là à pousser en choeur un heiiiinnnn long et stupide dès que la dame retourne la dite boîte... la foule, moins compacte que prévu, 8 000 personnes tout de même, préfère

La friterie Chez Momo, celle du film, est installée à côté de la Déesse, symbole de Lille, et elle fait recette. Frites mayonnaise avec un Américain, un sandwich fourré avec un tartare de boeuf à la Belge (avec mayo, encore). Pas de fricadelles, désolé pour les puristes de Bienvenue chez les Ch'tis. Une bande de carnavaleux de Dunkerque se fraye un chemin, juste devant les caméras, à temps pour le passage en direct sur TF1. C'est qu'il faut donner l'ambiance du Nord. «Il faut que vous montriez à la France entière, qu'ici il ne pleut pas, mais qu'il fait beau et qu'on sait faire la fête», s'égosille la Madame Loyal. La foule, bon enfant, beugle ce qu'il faut. Mais attend surtout sa star, son Dany.

Il apparaît, avec cinq minutes de retard, dans une cohue indescriptible, sur le balcon de la Voix du Nord, qui surplombe la place. Ovation. Martine Aubry, maire de Lille, a réussi à se faufiler, Pierre Mauroy, la figure politique tutélaire, est en arrière-plan. Dany Boon prend le micro. Ovation. «Heu bonsoir... Oh vindieu» Déjà, les gens jubilent, rien qu'à sa voix et à son accent. «Et puis c'est qu'il fait biau ! Vous savez quoi ? din le sud, i drache» L'éclat de rire est franc, massif, le bon gros rire qui vient du coeur. A Line Renaud, sur l'air des lampions, on demande une chanson, et c'est Le Petit Quinquin qu'elle entonne. La berceuse d'Alexandre Desrousseaux, chansonnier lillois, est toujours apprise dans les écoles de la ville. «Dors min p'tit quinquin, min p'tit pouchin, min gros rojin, te m'feras du chagrin si te n'dors point ch'qu'à d'main»*, le refrain est repris par tous. Pour plier l'affaire, filmée sur tous les angles, il ne manque plus que le déroulé de banderole, comme dans le film. Il n'y a pas le beffroi de Bergues, mais il y a le Furet du Nord, librairie nordiste et réputée. Va pour une nouvelle déclaration d'amour : «merchi, Bienvenue chez les Ch'tis».

S.M.

*Dors mon petit Quinquin, mon petit poussin, mon gros raisin, tu me feras du chagrin si tu ne dors pas jusqu'à demain.