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Agression de Marine Le Pen : deux mises en examen


POLITIQUE - Ils reconnaissent les insultes, mais rien de plus. Deux hommes, présumés agresseurs de Marine Le Pen à une terrasse de café pendant la braderie d'Hénin-Beaumont le 22 septembre, ont été mis en examen dimanche. L'un, âgé de 24 ans, pour violences avec armes, subornation de témoin, et injures, indique l'AFP. Il a été laissé libre mais interdit de séjour dans le Pas de Calais. L'autre homme, âgé de 30 ans, est mis en examen pour injures.

Les deux hommes avaient été placés en garde à vue vendredi 5, en fin d'après-midi, après s'être spontanément présentés au commissariat de Lens, vers 18h30. Vers midi, samedi, ils étaient toujours en garde à vue. C'est ce qu'indiquait Eric Vaillant, secrétaire général du parquet général à Douai.  

Steeve Briois, tête de la liste Front national aux municipales à Hénin-Beaumont, sur laquelle figure Marine Le Pen, affirme que l'un des deux hommes a brandi une arme en criant : "Je vais tous vous buter". Au passage, le chef de file du FN indique souhaiter que «la police et la justice fassent la lumière sur cette affaire. On ne peut pas faire campagne en se sentant menacé par des multirécidivistes qui font régner la terreur à Hénin-Beaumont».

Réponse de Me Eric Dupont-Moretti, avocat des deux hommes : «Bidonnage. On a fait moins de foin quand le père de Marine Le Pen a secoué et insulté Annette Peulvast-Bergeal, députée socialiste des Yvelines. Ces gens là sont en pemanence dans le complot et la victimisation. Ce qui les sert politiquement en vue des municipales». L'avocat ne s'avance pas sur les faits commis par les deux hommes : «L'instruction permettra de le savoir». Le parquet de Béthune a ouvert une information judiciaire pour «violences avec arme, subornation de témoin et injures».

La permanence de Marine Le Pen à Hénin-Beaumont, où Marine Le Pen était candidate aux législatives, avait essuyé des tirs de projectiles le soir du second tour des législatives. Deux jeunes gens interpellés avaient été condamné à des travaux d'intérêt général.

En 1999, Jean-Marie Le Pen avait été condamné à trois mois de prison avec sursis, 5000 francs d’amende et un an d’inéligibilité, après l’agression contre Annette Peulvast-Bergeal, lors de la campagne des législatives de 1997.

H.S.